Un an

   

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 Aujourd'hui cela fait un an que le blog existe. Un an que j'écris pour vous. Pour ceux qui me suivent depuis le début, vous le savez, cette aventure a commencé avec un air de merveille grâce à la fabuleuse histoire de Lewis Carroll. Et moi, telle Alice, j'ai bu la potion magique.

    C'était une potion de mots et de savoir, une potion d'émotions et d'humanité. Une potion puissante. Parce que nous voilà aujourd'hui, un an après. 

    Un an à braver la forêt sombre et à y chercher la lumière sans jamais perdre espoir. Un an à parler aux roses géantes et à réfléchir aux questions énigmatiques du Chapelier Fou. Un an à partager des aventures incroyables.

    Et les jours ont défilé, entraînant avec eux des paroles, des mots qui nous ont touché(e)s, qui nous ont ému(e)s. Le temps est passé tel le sable qui s'écoule dans le sablier. Le temps qui nous forge, qui nous arme, qui nous apprend, qui nous grandit, qui nous change.

    Mais ici, nous n'avons pas seulement regardé le temps laisser ses traces, nous n'avons pas seulement regardé dans le miroir. Nous sommes passé(e)s au travers. Ici, nous nous sommes aventuré(e)s de l'autre côté du miroir.

    Un miroir, comme une vitre, comme un reflet. Un miroir, comme une photo, comme un souvenir. Un miroir, dur comme la glace, limpide comme la surface d'un lac. Un miroir, comme un moyen de mesurer le changement. Un miroir, comme une porte. Comme un livre ouvert.

    Et ce livre, il s'est complété, jour après jour, se noircissant d'encre, d'expérience, de rires et de larmes. Se noircissant de vie. 

    Parce que se sentir en vie, c'est ce que recherchait Alice en suivant le lapin blanc. Parce que la vie n'est pas dans la solitude et la monotonie, mais bel et bien dans le partage et les grands frissons.

    Parce que grâce à vous, c'est ce que j'ai pu faire au fil de mes articles : m'aventurer de l'autre côté du miroir et voyager. Et chaque voyage a commencé par un titre et s'est terminé par un point. Parce que lire c'est voyager sans carte d'identité, sans passeport, sans contraintes. Et parce qu'écrire, c'est inventer, imaginer, modeler et créer. Ecrire, c'est être prêt à poser ses rêves sur le papier.

    Et vous m'avez suivie, à vos risques et périls. Car Alice a peut-être réussi à vaincre la Reine de Cœur, mais elle n'a pas pu repousser ses émotions. Et nul ne le peut. Parce que les sentiments sont au-delà du contrôle, de la raison, du pouvoir, du danger, de la volonté. Ils sont au-delà de toutes les prisons. Ils sont dans la perte de contrôle, dans la folie, dans l'impuissance, dans les risques. Ils sont dans la liberté.

    La liberté du lecteur qui choisit qui il veut être le temps de quelques heures : un apprenti, un magicien, un espion ou tout simplement une personne du quotidien. Mais aussi la liberté de l'écrivain qui invente un monde, des personnages, une histoire. Qui peut nous emmener là où il veut, nous pousser dans nos retranchements, nous faire rire, pleurer, nous donner de la joie ou de la tristesse. Mais, surtout, qui a la faculté de rallumer les étoiles dans nos yeux. Et de réveiller la magie dans nos âmes.

    Parce que la vie est plus belle avec une once de magie, non ?

    Alors merci mille fois de prendre le temps de vous aventurer avec moi dans la forêt sombre de l'autre côté du miroir. Je vous rassure tout de suite - ou pas : ) - le voyage est bien loin d'être fini ! Je vous donne donc rendez-vous pour mes prochains posts !! 

Bonne lecture,

A très vite,

Prenez soin de vous,

Améthyste, votre fidèle blogueuse dans l'âme.