« Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ? »

   image de pixabay  « Un épais brouillard semblait ne recouvrir que le petit village d'apparence tranquille. Dans une de ces nombreuses ruelles sombres, se prélassait un chat. Noir. Le chat. Au alentours de la vieille chaumière à l'air abandonné, régnait un parfum de sauge. Puissant, entêtant, envoûtant.  Sur la grande, la lourde porte de bois massif, était accroché le nombre néfaste. Le nombre du malheur. 13. A l'intérieur,  derrière la porte antique, une femme, abîmée par les années, se penchait au-dessus d'un énorme récipient. Comme une marmite. Le chaudron. Elle psalmodiait, à longueur de journée, des paroles latines. Des paroles de pouvoir. Des incantations. Elle ajoutait dans son chaudron, tantôt de la sauge, tantôt du millepertuis.  Et quand la Lune sortit de derrière le brouillard, elle rejoignit son chat noir, toujours dans la ruelle sombre. Elle le prit dans ses bras squelettiques et fripés pour l'installer devant elle. Sur un balai. Son balai. Car, sur l

  image de pixabay « Les réverbères projetaient l'ombre d'une silhouette sur les pavés de la ruelle. Une ombre à l'allure humaine. Ni trop grande ni trop petite. Dans la ruelle, se promenaient quelques passants, malgré l'heure tardive. Des innocents qui admiraient la ville de nuit. Des insouciants. La silhouette, elle, n'était ni innocente, ni insouciante. Peut-être parce que, au fil du temps et des expériences l'insouciance se transforme en connaissance. Mais peut-être aussi parce que, en une éternité, les erreurs se succèdent...et se répètent. Cette nuit-là en est la preuve. Cette silhouette à l'allure humaine était tout sauf humaine. Elle était habitée par le mal. Par le diable. Elle tuait des hommes et des femmes pour se nourrir. Elle était en haut de la chaîne alimentaire. Elle était le roi de la jungle. Et dans la nuit noire, ses crocs, pointus et aiguisés étincelèrent. Car le monstre avait soif. Il était assoiffé. De sang. Du sang des passants. Quelqu

    image de istockphoto « Les rayons de la Lune filtraient à travers les fenêtres de la vieille bâtisse, faisant ressortir les milliers de minuscules grains de poussière. Tout était calme, plat. Était-ce une illusion ? Tout le monde le savait, il se passait des choses bizarres dans le vieux manoir. Mais, en cette soirée, tout paraissait normal, banal. Au loin, une porte claqua, violemment. Le bruit se répercuta contre les murs, les couloirs, jusqu'à résonner dans tous les étages. Sûrement le vent. Soudain, les tableaux du couloir du dernier étage penchèrent dangereusement. Sûrement une secousse... Une secousse qui n'atteint que les tableaux ? Un courant d'air glacial parcourut toute la maison. Le genre de courant d'air qui fait frissonner rien qu'à y penser. Toutes les portes se fermèrent, d'un seul bruit, sourd et angoissant.  Le vase ancien en verre soufflé du rez-de-chaussée explosa en mille morceaux. Mille bris de verre qui recouvrirent le plancher. Penda

 image de istockphoto    « La Lune brillait, haut, fort, dans le ciel nocturne. La forêt, plongée dans l’obscurité, paraissait immobile. Le silence, pesant, inquiétant, oppressant, était troublé, de temps en temps, par le bruissement du vent dans le feuillage des arbres. Quelques oiseaux chantaient encore, à croire qu’ils risquaient leur liberté. Mais seulement pour quelques minutes. Car, sur la forêt endormie, planait l’ombre. L’ombre du danger. L’ombre du monstre, moitié créature de la nuit, moitié humain qui, bientôt, roderait dans la pénombre de ces bois.  La Lune se dégagea soudain de derrière les nuages, grande, pleine, sauvage et mystérieuse. Puis, le cri retentit. Brisant le calme de la forêt. Déchirant l’air froid de la nuit. Le cri du loup.  Les oiseaux cessèrent leurs harmonies pour se cacher en prévision du malheur, ainsi, le silence retentit à son tour. Il retentit comme le calme avant la tempête, les éclairs avant l’orage. Comme l’attente avant la chasse. Le loup-garou, c

  Bonjour à tous ! Vous ne le savez peut-être pas, mais aujourd'hui, lundi 11 octobre, c'est la journée internationale des filles. C'est pourquoi,  je vous propose une lecture sur ce thème : Les femmes qui ont fait bouger le monde de Katherine Halligan. Résumé : Ce livre comporte les biographies de 50 femmes et jeunes filles qui ont changé le monde, qui se sont battues pour leurs droits et pour leurs rêves. Ce bouquin, richement illustré par Sarah Walsh, met en lumière toutes ces femmes qui ont façonné notre présent. Avec en prime plusieurs citations, tous ces textes sont très intéressants, de véritables leçons de vie. Mon avis : Les femmes qui ont fait bouger le monde aura toujours sa place dans ma bibliothèque. Un bon livre pour améliorer la culture générale, mais pas seulement. Les œuvres impressionnantes de toutes ces femmes et jeunes filles qui ont marqué l'Histoire sont inspirantes. Au cœur de leurs exploits, de leurs batailles, de leurs peines et de leurs joies